Les Bains Gellert © s4svisuals

Des premiers rayons du soleil aux profondeurs de la nuit, Budapest, la Perle du Danube regorge de sites aussi exceptionnels qu'inattendus.

Vous y découvrirez des bains turcs vieux de plus de cinq cents ans, des édifices Art nouveau absolument ébouriffants, des spécialités culinaires accompagnées des plus grands crus hongrois et les fameux cafés que fréquentaient assidûment les grands intellectuels du siècle passé.

Surtout, Budapest ne vole pas son titre de plus grande ville thermale d'Europe. Lieu de rencontre, terrain de jeu, ou de cure : les bains (fürdő, [furdeu]), sont un peu tout cela à la fois. À l'origine, il y a le sous-sol de la ville, parcouru par une petite centaine de sources thermales. Et puis, il y les envahisseurs, qui ont tour à tour exploité le précieux or bleu.

Tout commence à Óbuda avec les Romains. Et continue, dix siècles plus tard, avec les Turcs – très portés sur les soins du corps. Aujourd'hui, les bains Rudas, Rácz – toujours fermés –, Veli Bej et Király (fermés jusque fin 2021) fonctionnent à l'identique, comme du temps ottoman !

Les Bains Szechenyi © Izabela23

Sous l’Empire austro-hongrois, fin XIXe siècle-début du XXe, les grands projets de thermalisme connaissent un nouveau souffle. Les bains Széchenyi et leurs quinze bassins sont le fruit d'un intense brainstorming auquel prirent part les plus grands artistes hongrois de l’époque. Idem pour les Gellért, construits dans un splendide style Art nouveau.

Budapest compte désormais une quinzaine d'établissements thermaux – une capacité doublée en été avec les bains d'extérieur – ayant chacun leurs particularités (bassins intérieurs et/ou extérieurs, piscine, sauna...), leurs fidèles et des vertus curatives propres.

Les bains font partie du quotidien, les Budapestois y vont pour se ressourcer, discuter, jouer aux échecs... Les établissements thermaux de la ville, gérés par une même administration publique, demeurent d'authentiques espaces de détente. Les étrangers ont beau être nombreux à les fréquenter, le personnel ne parle pas systématiquement l'anglais (surtout en dehors des Gellért et des Széchenyi).

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Site internet : https://www.petitfute.com/