Nous voilà partis de Death Valley pour rejoindre Yosemite (à prononcer « Yossémiti », s’il vous plait) mais sans tenter de passer le Tioga Pass (petite route de montagne qui nous ferait bien gagner du temps et qui nous aurait permis de découvrir Mamooth Lake et ces Hot Springs, mais qui a de grandes chances d’être fermée à cause de la neige tombée ces derniers jours).
On décide donc de faire le grand tour. Celui qui doit nous faire passer par Sequoia Park.
Sequoia National Park
Deux jours de routes et un bivouac en forêt plus tard, nous arrivons en milieu d’après-midi à Sequoia National Park. Ça monte pas mal et on pénètre finalement dans la forêt des arbres géants, les fameux séquoias.

Le coucher du soleil s’approchant, nous décidons de monter tout en haut du Moro Rock pour contempler les derniers rayons. Et ça vaut le détour, c’est juste magnifique.

La nuit approchante, nous nous dirigeons doucement vers le camping central du parc. Sauf que celui-ci n’est que partiellement ouvert (pour environ 10 emplacements) et est donc bien évidemment plein. On dort finalement sur le parking, avec d’autres campeurs qui, eux non plus n’ont pu trouver de place.
Le lendemain, après une petite ballade au milieu des immenses arbres centenaires, et un détour par le plus grand arbre du monde, General Sherman, on reprend la route vers Yosemite.

Yosemite National Park
Le beau temps de la veille n’est plus de la partie, et c’est sous des trombes d’eau que l’on arrive dans la vallée. Après un détour par le Visitor Center pour prévoir une petite randonnée pour le lendemain, on fait quelques courses puis on réussit à trouver miraculeusement une place dans un camping en plein cœur du parc.
Il pleut toujours. Ce n’est pas un temps à mettre un chat dehors, on va donc se coucher.
Le lendemain, au petit matin, la pluie semble offir quelques accalmies. On se décide à faire une petite ballade, avec 6 kilomètres au programme.
10 minutes après le départ, la pluie se remet à tomber. Pas grave, on est bien équipé, et puis ça ne devrait pas durer, n’est-ce pas !?
30 minutes plus tard, il pleut toujours, l’eau monte de plus en plus dans la rivière et le passage qui devait nous permettre de faire cette randonnée de 6 kilomètres semble avoir disparu. Convaincu, on sort du chemin (GROSSE ERREUR !!!) pour trouver un raccourci. Enfin pour tenter de passer de l’autre côté. Mais l’eau est haute. Aucun passage en vue. Donc pas de raccourci non plus (évidemment) et on se rallonge le parcours de quelques dizaines de minutes supplémentaires.
Puis on recoupe à travers les bois.
Il pleut toujours, évidemment. Et même de plus en plus fort !
On retrouve un chemin, enfin. Puis un pont.
On suit maintenant tranquillement le chemin du retour.
La pluie n’a plus trop d’importance, puisqu’on est trempé !
Ça nous donne probablement un air de chien mouillé, mais les paysages eux semblent directement sortis d’un conte de fée.


On arrive finalement au camion après une petite balade de 12 km. On se change, on tente de se réchauffer.
Il pleut toujours. Et il semblerait que ça s’annonce comme ça pour plusieurs jours encore… Ce qui rend l’idée d’une autre randonnée un peu moins plaisante… On ne va pas trainer ici finalement, et prendre la route vers le fameux San Francisco.
Article rédigé par Le Monde de Tikal, blogueurs ambassadeurs du Salon.
Le Monde de Tikal était présent sur les Ateliers Pratiques, le Coin des Blogueurs et la Grande Scène
