Par où commencer ?

Si le paradis existe, c’est à ça que doit ressembler la cantine, aux Halles Paul-Bocuse.
Le marché couvert lyonnais est un lieu de culte à la gloire de la gastronomie. Locale, bien sûr, mais aussi nationale puisque Lyon est bien la capitale française en la matière.
On ne se refait pas : sitôt débarqués, le temps d’abandonner les valises à l’hôtel, nous, on commence par le ventre de la ville.
Installés à Nîmes depuis quelques mois, on adore les Halles, vivantes, populaires. Lyon ne boxe pas dans la même catégorie : ici, on chemine – parfois sur de la moquette ! – entre des étals luxueux : des fruits de mer, du caviar, des pâtisseries de prestige, tout ce qui existe en matière de charcuterie, des fruits et légumes... le tout bien aligné, pas en vrac. C’est beau et, on le devine, c’est bon.
Forcément, ce n’est pas toujours donné. Mais vous ne pouvez pas repartir sans une ou deux spécialités lyonnaises ! Les Halles Paul-Bocuse, c’est l’endroit idéal pour ramener quenelles, tarte aux pralines roses ou autre saucisson brioché. Parmi la soixantaine de commerçants, il y aussi une douzaine de restaurants ou écaillers pour déjeuner sur place. Incontournable.
On a testé

- L’apéritif gourmand au comptoir. Au bar le Fer à Cheval, une institution ouverte avant même la fin du chantier des Halles, pour les ouvriers. Les serveurs sont plutôt sympas, il vous font une place pour poser votre plateau d’huîtres ou réchauffent volontiers votre saucisson brioché au micro-ondes.
- Le restaurant Les Garçons bouchers. Resto de viandes, comme son nom l’indique. Plutôt de qualité, pas forcément très bon marché. Le hamburger ou l’escalope de veau sont à 18 euros, le filet de bœuf à 25 euros.
Article rédigé par les blogueurs ambassadeurs du Salon, A ticket to ride.
