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Slow travel : si le vrai luxe, c’était de prendre son temps

Le slow travel, cela vous dit quelque chose ? Vous en avez entendu parler mais vous ne voyez pas la différence entre un voyage slow et un voyage ordinaire. Pourquoi faire du slow tourisme et comment ? En quoi cela rendra votre voyage plus passionnant et inspirant ?

Le Salon Mondial du Tourisme s’est penché sur la question et vous propose quelques pistes pour commencer à voyager autrement.

Le slow travel : c’est quoi ?

Avez-vous déjà eu envie de rester plus longtemps quelque part pour mieux connaître une ville, une culture, un peuple ou parce que vous y étiez bien ? Mais vous êtes reparti. Il y avait un planning à respecter, des lieux incontournables à ne pas manquer. Tout était déjà prévu et réservé. Décider de faire du slow tourisme, c’est justement prendre le temps de voyager au fil de vos envies. A l’inverse du voyage organisé, vous vous offrez le luxe de ne pas planifier vos visites, de vous laisser charmer par des endroits éloignés des sites touristiques, de faire place à l’imprévu, aux rencontres et pourquoi pas à l’aventure.

 

Comment faire du slow tourisme ?

Vous pensez que le slow voyage n’est réservé qu’aux baroudeurs partis faire un périple de plusieurs mois autour du monde. Vous ne voyez pas comment changer votre façon de voyager avec seulement 5 semaines de vacances par an. Visiter un pays ou une région de manière slow en France ou dans le monde est pourtant accessible à tous. Il suffit simplement de changer votre façon d’imaginer vos vacances.

 

Passer du temps sur place

Le mot « slow » signifie lentement. Le slow travel est donc l’inverse d’un voyage où il faut tout voir très vite. En ne restant qu’une journée quelque part, vous ne ferez que survoler les visites. En décidant de passer plus de temps à chaque étape, vous pourrez explorer chaque site sans vous presser. Vous pourrez aussi vous laissez guider par le hasard des rencontres et des découvertes. Finalement, vous n’aimez pas cet endroit ? Partez ailleurs sans vous poser de questions.

 

Dormir chez l’habitant

Voyager slow signifie aussi s’intéresser à la culture, aux traditions, à l’histoire des personnes et des endroits visités. Dormir chez l’habitant est une excellente opportunité d’assouvir votre curiosité. Les habitants qui accueillent des touristes connaissent souvent très bien l’histoire de leur région et ont à cœur de partager leur mode de vie. Ils peuvent aussi vous faire découvrir des endroits magnifiques éloignés des circuits touristiques. Si vous prenez le temps de discuter avec eux, ils n’hésiteront pas à partager avec vous les bonnes adresses d’artisans et de restaurants locaux.

 

Se laisser porter par l’imprévu

Vous êtes du genre à tout planifier lors d’un voyage. La to do list des choses à ne surtout pas manquer est longue. Le programme est ficelé. Les hôtels réservés. Pas de place pour l’improvisation. Voyager slow, c’est tout le contraire ! Allégez votre programme et profitez de chaque instant sans vous presser. Dans l’idéal, ne réservez pas vos hébergements à l’avance. Vous avez un coup de cœur pour un endroit ? Et si vous restiez quelques jours de plus ? On vous recommande un site magnifique hors des sentiers battus. Si vous changiez votre itinéraire pour vous y rendre ? Laissez place à l’imprévu et rendez votre voyage différent et plein de souvenirs et de rencontres inoubliables.

Faire vivre l’économie locale

Arpenter la jungle avec des indiens, apprendre une recette typique dans la cuisine d’un restaurant du village, acheter vos souvenirs chez un artisan local, dormir dans une ferme, … en consommant local, vous favorisez le circuit court et offrez un revenu à certaines populations reculées.

 

Voyager à pied ou à vélo

Et si le vrai voyage n’était pas la destination mais le chemin. Le slow travel redonne à l’itinérance ces lettres de noblesse. Une randonnée dans les Ardennes, la traversée du Cambodge à vélo… peu importe le pays, à 5 ou 20 kilomètre heure, le voyage est vraiment slow et se transforme en aventure. Vous aurez le temps d’admirer les paysages, de discuter avec les passants, de dormir à la belle étoile. Revenir à des choses simples, regarder le monde autrement, apprendre à se retrouver, à souffler. C’est aussi cela le slow travel !

 

Faire du bénévolat ou du volontariat

Donner du sens à son voyage est également une manière de voyager slow. Vous pouvez par exemple devenir bénévole pour quelques jours ou semaines dans une association. Une belle façon de découvrir le monde et devivre des expériences passionnantes et uniques.

 

Le slow travel : une vision plus éco-responsable du tourisme

Vous l’aurez compris, voyager lentement c’est voyager de manière plus éco-responsable. Les voyageurs slow évitent de prendre l’avion pour ne pas alourdir leur bilan carbone. Sur place, ils se déplacent moins souvent et moins vite et prennent autant qu’ils le peuvent les transports locaux. Le voyage slow bénéficie aussi économiquement à la population locale.

Prêt à voyager slow ? Inscrivez-vous dès maintenant au Salon Mondial du Tourisme pour choisir votre prochaine destination.

 

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